COMME
Comme le
voilier file sur l’océan
Emporté par
le grand vent
Tourne et
tourne sans fin
La roue du
Destin….
Comme la
pluie de rosée
Comme le
premier baiser
Comme la
caresse du soleil
Sur une
plage abandonnée
Toujours et
toujours
Recherchons nous
l’amour…
Comme la
main d’un enfant
Qui vers
l’autre se tend
Comme un
matin de printemps
Chanté par
mille oiseaux
Comment
trouver les mots
Comment
effacer les maux
Et trouver
le grand chemin
Qui méne à
l’éternel demain
Comme une
larme trace son sillage
Sur la ride
d’un visage
Comme une
nuit d’orage
Où tout
semble sombre
Attendre et
encore attendre
Essayer de
modifier le cours du ruisseau
Pour
ressourcer le grand désert
Comme une
étoile dans l’immensité
Une ile
imaginaire
Un aigle qui
survole la vallée
Comment
atteindre l’autre rive
En trouvant
le bon pont…
Sans trop de
larmes
Sans trop de
regrets
Sans trop de
remords
Sans trop
tristesse…
Trouver le
pont d’éternité
Pour un jour
enfin s’en aller
Sans plus
jamais se retourner….
Un soir d’été
Un soir d’orage
La Déesse est née..
Couverte de rosée
Parsemée d’étoiles
Tombée de la voie lactée
Sur la terre qu’elle fit sienne….
Un soir d’été
Un soir d’orage
Son chant sur la terre retentit..
C’était le jour, c’était la nuit
C’était l’aube des Temps….
Un soir d’été
Un soir d’orage
Au milieu d’un tapis de fleurs
Au fond d’une grotte
Au creux de l’océan
Au cœur de la brume et du vent..
Elle est venue pour dire « je
t’aime »
A toutes les femmes,
A tous les hommes qui naîtraient
LE GRIMOIRE
Il était une fois……
Un vieux grimoire j’ai retrouvé
Caché dans un coin poussiéreux
D’un grenier du temps oublié…
Petite, je m’en souviens, j’y allais,
Par la main Grand-mère me tenait
Puis, dans le silence on s’asseyait
Et le vieux grimoire elle ouvrait…
Il était une fois….
Ainsi toutes elles commençaient
Ses légendes de pays oubliés
Ses histoires de dragons et de fées,
Et j’écoutais émerveillée
Dans d’autres mondes je pénétrais…
Depuis longtemps, Grand-Mère est
« partie »
Et avec elle, des pages de ma vie…
Cependant, ce vieux grimoire j’ai
retrouvé
En allant dans ce grenier du temps
oublié
Familière m’était son odeur
Si douces sous mes doigts ses pages
Et j’entends des Mots dans la
nuit :
IL ETAIT UNE FOIS……
Alors je ferme les yeux
Et la légende m’envahit



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